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"La musique n'a pas de sens,
elle se joue des directions".

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PARCOURS

Né le 27 juin 1960, Thomas écoute très tôt beaucoup de musique classique, et assiste à de nombreux concerts.

Il est  fasciné par les œuvres symphoniques. Dès les années 70, il découvre les groupes de pop anglaise et apprécie en particulier Emerson, Lake and Palmer. Il fabrique alors des fûts avec des barils de lessive, aux "peaux" faites de sacs plastiques tendus avec des punaises. Il choisit de grosse aiguilles à tricoter de sa mère comme baguettes et utilise une spirale métallique de cahier en guise de timbre pour la « caisse claire ». Avec cette batterie de fortune, il préfère accompagner les musiques qui tournent dans les boums de l’époque plutôt que de danser. À 12 ans il assiste à un concert de Magma. La puissante énergie, la créativité musicale et la virtuosité du batteur Christian Vander l'interpellent, et le confirment dans son choix de la batterie et de la composition. Sixième enfant d'une famille logée dans une cité HLM de la banlieue sud de Paris, il n'a ni instrument ni lieu pour en jouer.

 Il s'entraîne alors sur la batterie d'un ami. Cette même année, il commence à pratiquer le karaté.  De 12 à 15 ans, les oreilles pleines des musiques qu'il découvre en concert (Gentle Giant, Genesis, King Crimson, Mahavishnu Orchestra, Yes, Magma, Gong, Zao), il travaille la batterie en autodidacte. Il écoute, observe les gestuelles, retrace de mémoire ce qu'il a entendu. Malgré ses avancées sur l'instrument, il sent qu'il n'a pas les moyens de s'exprimer pleinement. 

 

Il commence donc à prendre des cours avec Christian Nicolas. Une semaine après, il récapitule et transmet ce qu'il vient d'apprendre à certains de ses copains de lycée. Premiers pas de son expérience pédagogique, laquelle s'étalera sur les quarante années à venir. Parallèlement, il joue dans différents groupes dont les membres sont de dix ans ses aînés. 

 

En récompense de l'obtention du bac, il choisit de se faire offrir sa première batterie, une Pearl, qu'il installe dans le local prêté par une M.J.C. Il entre directement en percussions classiques au Conservatoire de Versailles.  Sylvio Gualda le remarque de suite et le prend sous son aile, lui proposant une place dans la classe d'excellence qu'il avait ouverte pour ses meilleurs éléments.  Il choisit également de lui offrir des cours particuliers. En décembre 1978, il entre directement en supérieur à l’école Dante Agostini. Six mois après, en juin 1979, le premier prix lui est décerné. Thomas aura effectué en trois ans, entre 15 et 18 ans, un cursus qui durait normalement onze ans.

 

Et ce pour plusieurs raisons : sa culture musicale, son amour et son don pour la musique, l'excellence des enseignants qui l'ont formé,  sa créativité, son endurance (après le bac il passe 15 heures par jour sur la batterie), l'intégration du karaté à la gestuelle de son jeu. 

 

Entre 77 et 79,  il achète sa batterie Gretsch (cédée à son ancien compagnon du Conservatoire de Versailles Simon Goubert, une vingtaine d'années plus tard).  C’est avec cette première batterie qu’il construit son kit légendaire. 

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Thomas jouant de la batterie

En 1986, il ajoute à l’arrière de son set un tam martelé à la main, importé de Wuhan, qui ouvrira et clôturera chacun de ses récitals.

 

Thomas est fortement sollicité par de nombreuses formations.

Notamment par l'Orchestre National de Jazz où André Ceccarelli, en 1989, lui propose de prendre sa suite.  

Mais Thomas a un autre projet en tête :
révéler la batterie en tant que soliste.

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Un one-man show époustouflant

                                                       Bass and Drums

D'une jungle de métal et de peaux,

Thomas Patris crée un univers personnel et fort.

Il faut le voir et l'écouter absolument.

 

                                                                                   Michel Portal

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"Pour faire chanter mes cinq toms, 

je les ai accordés sur

une gamme pentatonique

(La#, Do, Ré, Fa, Sol)

du plus grave au plus aigu."

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"Le gong me permet d'installer

un climat,

une mise en vibration de l'espace, 

 de l'auditeur.

 Il entre en résonance

permanente

avec les impacts

sur les peaux et les cymbales. "

Thomas Patris, un excellent batteur,

propose un nouveau rituel de batterie.

Télérama

Thomas Patris prend le risque de se produire en solo !

Sa grande connaissance de l'instrument, sa musicalité et sa personnalité lui permettent d'éviter la voie facile du tambourinage.

Son vocabulaire contient certes des éléments du jazz, du rock et même du tambour traditionnel, mais il les intègre dans un discours d'une grande originalité. C'est une œuvre captivante.

 

Daniel Humair

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"Le contrôle du son

 vient de la maîtrise

du mouvement"

André Ceccarelli a été le premier à me parler de Thomas Patris. Je le cite : "Marc, j'ai entendu un artiste, c'est le Stravinski de la batterie, il a réinventé l'instrument".

Depuis je l'admire. Voilà un précurseur qui doit être écouté et apprécié de tous.

Ne le ratez surtout pas !             

                                                                              Marc Chantereau

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Une incroyable et merveilleuse symphonie pour batterie

                                                     

                                                         Drums only

CONCERT FILMÉ EN 2006

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T. Patris, musicien inventif et étonnant,

met sa virtuosité au jour.

 

 Le Parisien

Thomas Patris, qui joue sur un ensemble spectaculaire de onze cymbales,

sept fûts et un gong, une composition/improvisation,   place la musique au centre             de ses envies. 

       

Le Monde

"Son œuvre, d’une heure environ, l’accompagne pendant une trentaine d’années. Elle est partie intégrante de sa vie, de ses muscles, de ses nerfs, de son souffle. Transportant l’auditeur par ses arborescences, elle lui dévoile un monde inconnu. La virtuosité est ici au service d’un drame musical au souffle épique, exécuté avec une maîtrise hallucinée. Inclassable, l’œuvre toute entière roule, jaillit, coule, se condense et explose autour des quatre membres déchaînés du batteur. Poète acrobate, il happe l’œil par sa gestuelle élégante. La concentration de son visage aux yeux clos exprime une transe profonde. Les sonorités les plus variées se déploient en combinaisons déstabilisantes, repoussant toujours plus loin les limites de la polyrythmie. Les voix des cymbales murmurent à travers le tellurisme des toms ou éclatent comme des éclairs. Les sons graves percutent le plexus. Les entrailles vibrent d’un battement organique. Submergé par les déferlantes de la caisse claire, le cœur s’égare. Saturé d’improbables ondes, l’air s'allège sur la dernière résonance du gong  puis s’étire vers le silence.

Silence inédit, recueilli, que les applaudissements craignent de rompre".  Hélène PATRIS 

     Oser,

     persévérer,

   se battre pour

   ce que l'on aime,

        assumer ses choix.   

 

      L'art nous est vital.

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COMPOSITIONS
ACTUELLES

L’arrêt des concerts en 2007 fut pour moi une décision douloureuse ayant eu néanmoins le mérite de me recentrer sur ma passion de toujours : la composition. 

Cette dernière, dans toutes ses variations, anime intensément ma vie musicale.

J’ai par ailleurs acquis au fil des décennies la maîtrise des techniques du son et du studio, m’offrant une totale autonomie dans la réalisation de mes créations. 

Je suis heureux de vous proposer en écoute libre l’intégralité de mes albums.

DUO
Piano/Batterie

Le désir profond de Thomas pour la composition s'est tout d'abord exprimé dans le groupe qu'il a formé en 1978 et qu'intègra fin 1979 Hélène, pianiste et compositrice depuis l'enfance. Elle deviendra sa compagne de vie.

 

Après la dissolution du groupe,  c'est en duo piano / batterie qu'ils ont proposé leurs compositions en concert dans les années 80.

 

Thomas y présentait déjà un solo de quinze minutes, composé dès 79. Il avait écrit également des parties instrumentales sur les cinq premières minutes de ce morceau.  

Arrangé pour le piano par Hélène, il deviendra "Course pour fuite", joué en clôture de concert. En 1985, Hélène doit arrêter la scène.

​​

Elle se consacre au piano, au chant, à l'écriture. Ainsi qu'aux arts plastiques et  numériques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parallèlement à leurs créations respectives, Hélène et Thomas rejouent en DUO depuis quelques années.

D'autres compositions sont à venir...

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2024

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